Une étude d’Oxford publiée dans « The Economist » affirme que les métiers de la comptabilité, dans le sens large du terme, seront le deuxième corps de métier à être affecté par l’automatisation. En effet, selon « The Economist », il y a une probabilité de 94% que le métier de comptable soit automatisé quelques années. C’est pourquoi chez Abil Ressources, nous nous questionnons sur les réelles opportunités de ces pratiques et surtout quelles en sont les limites.
Les tâches comptables qui pourraient être remplacées par des robots
Nous nous demandons si un robot pourrait vraiment remplacer un comptable dans l’intégralité de sa fonction. Il nous semble évident que non. En revanche, à terme, certaines tâches pourraient être automatisées.
Prenons par exemple la comptabilité fournisseur, 80% de ce poste est consacré au traitement des factures. Le traitement de ces factures est assez mécanique et conséquent en volume. Un robot pourrait donc enregistrer ces factures sans prendre de pause déjeuner ni dormir. Certes, il existe un investissement initial à faire, mais à terme ce procédé pourrait être plus rentable pour une entreprise qui a un volume important de factures à traiter . En revanche, l’opérateur de saisie qui enregistrait les documents sera dorénavant chargé de surveiller, paramétrer et contrôler ces robots.
Nous avons aussi constaté que la saisie des opérations bancaires devenait une tâche de plus en plus automatisée et c’est pour cette raison que nous avons étudié deux solutions permettant de transformer les mouvements bancaires en écritures comptables.
- Scanbank : Il semble plus capable de répondre à 200-300 dossiers par jour que son concurrent. Il est également plus efficace pour les relevés bancaires édités sur supports papiers.
- Transfertbanque : apparait comme une bonne alternative. Il y a une intégration automatique des relevés avec affectation automatique aux bons comptes du PCG et du logiciel propre à l’entité. Il est capable de fonctionner avec toutes les solutions comptables, ce qui n’est pas le cas de son concurrent numéro 1 qui est la chair de Sage.
Les tâches comptables qui resteront à la charge d’un humain
Nous continuons notre raisonnement en considérant donc que les 20% restant de ce métier sont consacrés à l’analyse et au conseil. Ces fonctions ne semblent pas possible pour un robot et donc seront réservées à l’homme. Cela semble plutôt positif : le comptable pourrait se concentrer sur les tâches à plus forte valeur ajoutée qui sont généralement les plus épanouissantes. Les comptables de demain seront peut-être plus concentrés sur l’analyse que sur le processus.
En attendant toutes ces innovations, on sait bien à Abil Ressources, qu’il sera extrêmement difficile de se passer de l’intelligence humaine. En tout cas, nous suivons de près les évolutions technologiques liés aux métiers du chiffre.